articles de presse sur Valérie Lagrange

 
 


Saint-Saulge
juin 2004
  Fleuve Congo
avril 2003
 
Au coeur de l'amour
octobre 1998
Schiltigheim
février 1995
Chorus
automne 1994
 
Le Locle (Suisse)
juillet 1994
Album "Rebelle"
janvier 1986
Villeneuve-sur-Lot
novembre 1980
 


Saint-Saulge (12 juin 2004)



Le Journal Du Centre du 14/06/2004
Emotion avec Valérie Lagrange - Un répertoire où Gainsbourg voisine avec Donovan et Biolay.

Accompagnée par un groupe de choc, Eric Sauviat à la guitare, Jean-Philippe Heurteaut au clavier et Violon Méoule au chœur, Valérie Lagrange a servi au nombreux public venu parfois d’assez loin, samedi dernier, à Saint-Saulge, une prestation admirable.

La chanteuse dont la voix s’est affinée et polie, aux intonations chaudes et prenantes, chargée d’accents pathétiques, dont les ans n’ont pas diminué les capacités techniques et la puissance vocale, a submergé d’émotion les spectateurs de tous âges littéralement conquis et charmés par un répertoire où Gainsbourg voisinait avec Donovan, Benjamin Biolay et aussi … Valérie Lagrange. En première partie, ce fut une débauche de rythmes et de musique entraînante avec un Trio Troisième Classe de première classe, qui a emmené l’auditoire dans des pays de rêves comme l’Italie avec Bella Ciao, l’Irlande avec Reel a Dedale, et la Mazurka Zydeco venue du pays cajun entre autres, interprétés par Eric Arsenault à la flûte traversière et au djembé, Alain Boch à l’accordéon diatonique et Denis Coulon à la guitare. Les nombreux rappels ponctuant la fin du spectacle ont témoigné de façon évidente la satisfaction d’un public comblé au cours d’une soirée bien remplie, qui marquera dans les chaumières du Pays Vert.


© Photo Rinaldo Melchior


Article d'Alexandre Chamoret publié dans Le Journal Du Centre du 11/06/2004
Le grand retour de l’ex-fan des Sixties

« Avec Jean-Pierre Kalfon (son compagnon à l’époque), on avait fait une maison ouverte, c’était à Montsouris. Après la Coupole, à partir de 2 h du matin, tout le milieu créatif underground et rebelle parisien se retrouvait chez nous. C’était un lieu ! », se souvient-elle, avec délice.
Keith Richards, Nico, Cohn-Bendit, Rivette, Godard … La foultitude artiste du tout Paris y passe ses nuits, à refaire le monde. Valérie Lagrange revient de l’âge d’or. Celui des trente glorieuses, des Sixties indolents, du 68 libertaire et furieux.
« C’est ce qu’on appelle une parenthèse enchantée, sans guerre, sans sida, sans terroriste, avec du travail. J’ai vécu à fond ces années-là. J’ai même tout largué. Pour moi, le show-biz, c’était devenu poussiéreux. »
Au revoir l’icône de charme, le glamour du cinéma d’Autant-Lara, de Lelouch. Bye bye les hits parades.

Un jour de 68, Valérie Lagrange part à l’aventure, en Inde, à Katmandou. En quête d’existence, de spiritualité.
« Ce que j’ai vécu, je ne le regrette pas. Mais la liberté a un prix et on le paie ». Vie d’errance, sans argent, à moitié SDF. Et la drogue. « J’ai pris tout ce que l’on pouvait prendre. C’était des expériences initiatiques, des états de conscience différents. Beaucoup autour de moi y sont restés, à l’asile ou morts. » Hippie sur les traces de Kerouac, Valérie Lagrange a tout connu, les extases et les drames. Sur un mauvais trip au LSD, elle décide de son retour, début quatre-vingts. Avec boulimie, s’enchaînent Faut plus me la faire, Chez moi, Les trottoirs de l’Eternité et Rebelle, en 1985. La blonde sexy est devenue brune sulfure sur fond de new wave, aux accents rock et reggae. « Dans ces années-là, je crachais tout le mal que je recevais ».

« Profondément dans l’intime »

Mais le succès s’effrite. Une autre épreuve guette, après le suicide de son premier mari. En 1989, son ami guitariste, Ian Jelfs, fait une overdose. Il en ressort paralysé. Valérie s’éclipse pour lui. Douze années d’isolement, voire d’oubli. « Il fallait, pour ma santé mentale, que je communique à nouveau ». En 2000, au bout du tunnel, elle croise Benjamin Biolay, la nouvelle vague de la chanson française (Keren Ann, Henri Salvador, Juliette Gréco). La chance tourne. Trois ans plus tard, voilà Fleuve Congo . L’album séduit la critique. France Inter la défend, elle est nominée aux Victoires de la musique. De nouvelles chansons (Fleuve Congo, Idées reçues, la maison sous les glycines), des reprises de Gainsbourg (La Guérilla) mais aussi Brassens (La prière),

Giraudoux (La chanson de Tessa) et une adaptation d’un poème de Rimbaud (Sensations), un vrai bouquet de morceaux folk, doux et raffinés. Une voix cristalline sur fond grave ou léger de patientes introspections. « Je déteste la rapidité, j’aime exactement le contraire de notre société qui est dans une folie totale. Mon envie était d’aller profondément dans l’intime », dit-elle. Un succès d’estime à dix-huit mille exemplaires vendus.
A 62 ans, la revenante projette déjà la suite, peut-être avec Sanseverino, Benabar ou Corneille. Peut-être aussi au cinéma avec Claire Denis. A la rentrée, elle publiera son autobiographie. L’égérie rescapée est bel et bien revenue !



Le Journal Du Centre du 21/05/2004
Valérie Lagrange, le retour

Samedi 12 juin prochain, Saint-Saulge recevra, invitée par l’Association Arts et Paroles, une artiste nominée aux Victoires de la musique 2004, catégorie « Artiste féminine de l’année ». Véritable star du cinéma et de la chanson des années soixante, Valérie Lagrange, après 17 ans d’éclipse, donnera un concert salle polyvalente. Mais qui est Valérie Lagrange pour les moins de 50 ans ?
Icône des années 60/70, artiste révélée au cinéma dans La jument verte de Claude Autant-Lara, promise à une grande carrière d’actrice, une trentaine de séries télé ou de films, fiancée de Belmondo dans Les Tribulations d’un Chinois en Chine, quand Serge Gainsbourg la révéla en 1965 avec La Guérilla. La route s’ouvrait alors sur la chanson, ce fut le temps de La Prière de Francis James et Brassens, La chanson de Tessa qu’elle créa avec Jean-Pierre Kalfon, ou encore Julien, éléments d’une abondante moisson des années 60/70 où elle côtoya dans ses créations Giraudoux, avant que la rebelle insoumise prit le chemin de la révolte et de la liberté.

Aujourd’hui, c’est le retour ; avec des anciens titres revisités par Benjamin Biolay, qui a également réalisé les nouvelles créations de Valérie où elle flirte aussi avec Rimbaud. On pourra apprécier entre autres Fleuve Congo, Idées reçues, Kérouac, Bateau ivre, La Maison sous les Glycines et Mon amour pour toi, une poignante déclaration d’amour.

Elle revient avec sa belle voix qui a peu changé si ce n’est qu’elle est plus sereine, moins exaltée, la patine du temps a poli les aspérités mais pas l’esprit de révolte.

Le concert aura lieu salle polyvalente, samedi 12 juin, à 21 h, en première partie de Trio Troisième Classe, avec Eric Arsenault, flûte et djembé, Denis Coulon, guitariste, et Alain Bloch, accordéon diatonique, interpréteront des musiques traditionnelles européennes.


Fleuve Congo


Shen2 alias Stefane Henriques 2004 - Santagore
Valérie Lagrange, le retour

Nous vivons une époque où la chanson française, la poésie et l’amour des mots sont mis à l’écart des grands médias bien trop occupés à faire de l’argent avec des produits vides de sens «popstaracanémiés». Alors pour le retour de la grande Valérie Lagrange après plus de 10 ans d’absence, il m’étonnerait fort qu’on la voit en prime-time sur M6. Tant mieux pour elle. Elle n’a rien à faire là-bas. Elle représente une époque révolue, celle de Léo, Jacques, Serge et les autres... Une époque où l’important était de faire de jolies choses, et qu’importe si demain on fait la manche, puisque la chanson est belle.
Fleuve Congo, son nouvel album est un condensé de bonheur, poétique à souhait, harmonieux et empreint d’une chaleur intense. De la chanson comme on l’aime, simple et sans prétention, orchestrée aux cotés de nouveaux talents tels Benjamin Biolay. Car la dame a toujours su s’entourer et dénicher les perles rares. Elle qui a enregistré et tourné avec un certain Jean-Louis Aubert, bien avant la période Téléphone. Bien que Santagore ne soit pas principalement axé sur ce type d'artistes, il est essentiel de faire découvrir toute la richesse que peut offrir le monde musical, en général. Rappelons nous que Korn ne serait pas là aujourd'hui, s'il n'y avait eu par ordre décroissant d'apparitions sur nos ondes, les Red Hot, les Clash, Led Zep, Les Stones, Les Beatles, Elvis, Robert Johnson etc. C'est juste une question d'évolution... et d'ouverture d'esprit. J'espère ne pas avoir plombé l'ambiance :)



Le Routard
Le monde selon ... Valérie Lagrange

à la faveur de la sortie de son disque Fleuve Congo et de la préparation de ses prochains concerts, la chanteuse et comédienne Valérie Lagrange a accepté de revenir sur une période de sa vie très particulière. Guitare en bandoulière, elle se précipita en effet dans les tourbillons de l’après-mai 68 et prit la route. Sa trajectoire la mena de Rome à la Nouvelle-Guinée, puis de Katmandou à Ibiza, via Bénarès, Goa et le Lubéron. La totale !




France-Inter - Le pont des artistes 03/05/2003
Le monde selon ... Valérie Lagrange

Le samedi 3 mai 2003, Valérie Lagrange était l'invitée de l'émission Le pont des artistes, sur France-inter, aux côtés de Benjamin Biolay.




Radio France International - 30/04/2003
Valérie Lagrange, une vie fleuve - Retour d'une artiste rare.

Son dernier album original datait de 1985. Dix-sept ans plus tard, Valérie Lagrange est de retour. L'actrice et chanteuse au parcours mythique et houleux comme le titre de son album, Fleuve Congo, sort onze chansons chargées tantôt de douleur, tantôt d'une grande sérénité. Pour l'émission la Bande Passante sur RFI, au micro d'Alain Pilot, elle raconte son incroyable parcours jusqu'à la naissance de ce disque.



Au coeur de l'amour (octobre 1998)


Jukebox Magazine (article de Daniel Lesueur - mars 1999)
L'intégrale Valérie Lagrange



Il y a quelques mois, lors d’une émission pour Radio Bleue, j’avais eu le plaisir de retrouver mon amie Valérie Lagrange. Notre dernière rencontre remontait au début des années 80, mais le fil n’avait jamais été brisé. Durant ce programme, un survol de sa carrière remit à l’oreille des auditeurs des titres comme « Moitié Ange, Moitié Bête », « La Guérilla », Sauve-Moi, Faut plus me la faire. Et puis, à l’initiative de Jean-Pierre Bergeon, directeur de programmes, notre attention se porta sur « I want you », de Bob Dylan. La magie opéra une nouvelle fois ! A elle seule, cette version magistrale justifiait la réédition de l’œuvre de Valérie Lagrange pour Virgin !

... Souvenirs ...
Lorsque, pour la première fois, j’ai rencontré Valérie, c’était fin 1977. Après la disparition du mensuel Extra (pour lequel notre vénéré directeur Jacques Leblanc m’avait fait écrire mes premiers articles), j’avais trouvé ma place dans Rock’n Roll Musique, mensuel dévoué à la cause des artistes français. Premier magazine à parler de Trust, à proposer Gérard Manset à la une. Inutile de dire que le retour confidentiel de Valérie Lagrange m’est apparu comme une urgence pour ce journal. C’est ainsi qu’en novembre 1977, nous annoncions le retour de Valérie La Grande avec un article intitulé Le blues de la solitude. Le fait est que nous nous étions retrouvés une poignée d’admirateurs, une quinzaine au maximum, au Café d’Edgar, à Montparnasse, pour assister à un concert inoubliable ; Et excessivement intimiste en raison de l’absence de public ! Valérie est alors accompagnée par Ian, avec qui l’on sympathise immédiatement tant il rayonne de gentillesse, et par Christopher Kennedy, bassiste américain qui sait si bien s’emparer de la flûte lorsque le morceau le nécessite ...
... Après le spectacle, j’ai le privilège d’aller prendre un pot avec cette grande dame qui était déjà une de mes idoles dans les années 60.



Radio France International - "Au coeur de l'amour" du 23/10/1998
Seul l'amour est révolutionnaire : telle pourrait être la devise de Valérie Lagrange. L'intégrale des années Virgin, qui sort aujourd'hui, nous le prouve, titre après titre, guitares nerveuses et reggae à l'appui. Quant à l'inédit qui l'accompagne, Au coeur de l'amour, il proclame, simplement :

On ne peut plus vivre sans amour
On est près du jour
Où il faudra bien
Que ça casse...


Schiltigheim (février 1995)


Dernières Nouvelles d'Alsace du 09/02/1995
L'émotion de Valérie Lagrange

Concert intime dans la salle du Cheval Blanc de Schiltigheim, pour les fans de Valérie Lagrange. Après s'être fait un peu attendre, la belle actrice des années 60 a offert au public, pendant une heure et demie, sa voix chaude et puissante, parfois rauque.
Ses chansons, explique Valérie Lagrange, lui ont été inspirées par l'égoïsme, l'indifférence, le pouvoir de l'argent, l'intolérance, la violence… tous les maux qui marquent notre société.
Des chansons pessimistes ? Non, car le plus important reste cette chose insondable, indéfinissable, infinie ... l'amour. Car même s'il faut mourir, on meurt tous d'amour". La chanteuse n'est accompagnée que par son guitariste, Xavier. Le reste de la musique est enregistré sur bande-son.
Toutes les chansons qu'elle a interprétées, ne sont encore qu'à l'état de maquette, faute de maison de disque coopératrice. S'il vous plaît, messieurs les producteurs, écoutez les textes de Valérie Lagrange. Vous ne pourrez pas y rester insensibles. En tout cas, soutenue par la chaleur de son public, elle a su faire passer l'émotion l'autre soir à Schiltigheim.



Extrait Reflets Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA) du 01/02/1995
Valérie Lagrange



Lagrange, toujours rock après quelques années de silence. Petite femme brune au regard pénétrant, la comédienne vedette des sixties apparaît comme une femme rebelle : une présence incomparable, un zeste de voix rauque et surtout des textes superbes de vérité et d'émotion.
Elle chante tour à tour la révolte Animal sauvage, l'incompréhension Personne n'entend, l'amour et l'amitié L'espace d'un instant, Chez moi et rend hommage à quelques grands de la littérature, comme Jack Kerouac.


Chorus (automne 1994)


Extrait de l'article de François-Régis Barbry du magazine CHORUS - Les cahiers de la chanson - Automne 1994
Demain est un autre jour
Elle aurait pu connaître une carrière confortable de comédienne, puis de chanteuse : ses propres choix d'abord, les circonstances ensuite, en ont décidé autrement. Valérie Lagrange revient aujourd'hui à la scène. Portrait d'une artiste au parcours "différent".


Le Locle (Suisse juillet 1994)


Journal suisse "L'impérial" du 4 juillet 1994
Le féminin n’est pas un sexe faible - Dames de cœur et de pique

Entre Valérie Lagrange et les Nasty Girls, il y a deux mondes. Vendredi soir, dans une chaleur tropicale, les filles ont prouvé qu’elles pouvaient rocker aussi bien que les mecs, avec le même punch et la même violence … mâtinés, selon les cas, d’une poésie prenante.

Valérie Lagrange, la rebelle. Elle a coupé ses longs cheveux, prenant un look un peu garçon, mais sa fougue, sa foi, sa volonté de convaincre sont restées les mêmes. Ainsi que sa voix, puissante, douce ou rauque selon la couleur de ses chansons. Valérie pourrait être qualifiée de chanteuse à textes, mais sans le côté gnangnan que ce terme présuppose. Elle a un message à faire passer, c’est clair. Elle a gardé intacte sa révolte contre le matérialisme, le conformisme, le manque de rêve et de liberté, tout ce qui empêche les gens de respirer un bon coup l’air du large en larguant les amarres : « Je ne me sentirai jamais à ma place dans ce monde de rapaces », assène-t-elle avec une force à se casser la voix.
Avant le lancer un hommage à Jack Kerouac, « On meurt tous d’amour » …
Tendre et dure, cette dame de cœur balance sa rage de vivre en liberté sur des rocks costauds, entourée d’un groupe d’excellents musiciens. Vraiment un bon moment de ce festival.


Album "Rebelle" (Janvier 1986)


magazine "Paroles et musique" N°56 - article de Jean-Marie Leduc Janvier 1986
Valérie Lagrange - Album Rebelle

Valérie Lagrange a un parcours étonnant. Elle n’a cessé de se battre depuis 1960 contre les conformismes des milieux du cinéma, du théâtre et de la chanson pour imposer sa manière qui est une manière de liberté (« Animal sauvage » …).
Dans la vie, elle est chaleureuse. Et elle continue de porter haut et fort les valeurs de fraternité, d’humanité et d’amour des années 65/70 alors que la mode actuelle est bien plus froide, bien plus neutre. Mais elle ne réussit pas à enflammer son dernier disque bien produit (par le producteur de Marianne Faithful, Barry Reynolds). C’est dommage.
C’est un peu à l’image de la prestation des Chanteurs Sans Frontières que Valérie a contribué à mettre sur pied. C’est généreux, mais guère excitant. Décidément, il n’est pas facile en France de secouer l’apathie et le conformisme général. Qui va mettre un pétard ou un peu de lumière dans tout ça ? Valérie ?


Villeneuve-sur-Lot (22 novembre 1980)


Extrait de l'article de L.R. du magazine Rock & Folk N°168 - Janvier 1981

Bien envoyée, cette intro dans laquelle se précipite Valérie, comme pour conjurer une impossibilité, ses longues jambes couvertes d'un matériau tigré, une veste chinoise noire, son casque souple de cheveux réglisse. Et tout de suite, une voix forte qui se brise sur commande. Ian Jelfs est le tuteur du groupe : guitare puissante à la sonorité hard harmonieux, très anglaise, une voix extirpée, propulsée de loin vers une hauteur douloureuse. Michel, le batteur, a la fougue de ses dix-sept ans, des gestes gracieux pour attaquer les cymbales, une bonne frappe reggae. François, le bassiste, roule bien et sa voix complète à merveille celles de Ian et Valérie ...
Comme parfois une espèce d'étrange alchimie se produit, qui lie les quatre ou cinq cents visiteurs et les musiciens, la machine décolle ! "Reggae Music", une reprise de "the Letter", "Haïr est si facile" et "I want you" sont une preuve par neuf pour ceux qui, comme moi, n'étaient pas convaincus que Valérie Lagrange a les tripes, le talent et la foi.



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